Extraits gosho "Atteinte de la boddhéité"
« Réciter le nom du Bouddha, lire le Sûtra, ou simplement offrir des fleurs ou brûler de l’encens, tous ces actes seront source de bienfaits et de bonne fortune dans votre propre vie. » (« Sur l’atteinte de la boddhéité », Lettres et Traités, vol.1 p.4)
[On peut lire dans le gosho sur « L’atteinte de la boddhéité » : ] « Même si vous pratiquez et croyez en Myoho Renge Kyo, si vous considérez cette Loi comme extérieure à vous, ce n’est pas en la Loi merveilleuse que vous croyez mais en un enseignement inférieur. « Enseignement inférieur » s’applique aux enseignements autres que ce Sûtra, c'est-à-dire provisoires et transitoires. Aucun enseignement provisoire ne conduit directement à l’illumination. Sans chemin direct vers l’illumination, on ne peut atteindre la boddhéité, même si l’on pratique vie après vie pendant d’innombrables éons. Il est donc alors impossible d’atteindre la boddhéité en cette vie-ci. Par conséquent en en récitant la Loi merveilleuse et en lisant le Sûtra du Lotus, il faut absolument faire surgir du plus profond de vous la conviction que Myoho Renge Kyo n’est rien d’autre que votre propre vie. »
[…] Imaginez-vous ce que signifie réciter Daïmoku, faire shakubuku, participer aux réunions de discussion, acheter et promouvoir les publications et faire zaïmu, existence après existence pendant d’innombrables éons, sans jamais changer son karma, sans jamais obtenir l’illumination : c’est une vision déprimante. […] N’essayez pas d’obtenir la solution de l’extérieur. Chercher la solution en vous-même. Vous êtes le problème, vous êtes aussi la solution.
[Si vous exprimez votre prière de la manière suivante :] « Je veux manifester la sagesse pour comprendre ce que je dois faire, je veux avoir la sagesse pour savoir quelle action mener », vous serez surpris de vos progrès. […] si vous ne comprenez pas que tout se produit à l’intérieur de vous-même et non dans un autre endroit, vous ne pourrez pas changer votre karma. Votre pratique deviendra une austérité interminable et douloureuse.
[…] Dans notre organisation, il y a des personnes qui donnent des directives afin de nous aider à fortifier et à rediriger notre prière, à nous défaire de toute perspective non bouddhique et à focaliser notre prière vers notre révolution humaine. Tout de suite après ce genre de directive, nous avons des bienfaits, non comme résultat de la prière elle-même, mais comme résultat de notre changement d’attitude par rapport à la prière. La directive aide à prier correctement. […]
Que signifie prier comme un croyant du Sûtra du Lotus ? Un aspect de la réponse est que le pratiquant du Sûtra réalise concrètement trois choses. Ses prières ne trouveront pas de réponses :
· s’il ne pratique pas pour les autres
· s’il n’étudie pas
· s’il ne récite pas daïmoku
Il n’y a que vous qui sachiez si vous faites ou non le maximum dans ces trois domaines. Si votre pratique a perdu le pouvoir de produire des bienfaits, à votre place j’examinerai immédiatement ces Trois piliers. […]
Le Pdt Ikeda nous a transmis la directive suivante : « Cependant, selon le bouddhisme, les prières ne finissent jamais avec le seul acte de prier, mais elles incluent les actions que nous entreprenons pour atteindre l’objectif. Dans le cas d’une flèche, d’abord nous tendons l’arc au maximum avec la flèche, qui part chargée d’énergie. La prière sans action ; c’est de l’idéalisme et l’action sans prière est futile… Une grande prière vient d’un grand sens des responsabilités. » (extraits du N° Spécial de la graine de l’Eveil, 3è trimestre 2001)
Nous devons réciter Daïmoku avec l’attitude que, à travers nos prières pour obtenir une maison, réaliser nos affaires ou améliorer notre santé, nous contribuons à la réalisation de Kosen Rufu […] Ne pas penser à Kosen Rufu et réciter seulement Nam Myoho Renge Kyo ne produira pas beaucoup de bienfaits. Les bienfaits que nous obtenons en basant nos prières sur Kosen Rufu sont aussi rapides que de voler en avion, tandis que notre propre bienfait est aussi lent que la marche à pied.