Traduction chapitre "Durée de la vie de l'Ainsi-venu", Sutra du Lotus

Publié le par kpalimetite.over-blog.org

 Myo-ho rèn-gué kyo. Nyo-raï jou-ryo honn. Daï jou-rokou.

Sûtra du Lotus. La durée de la vie de l'Ainsi-venu. Chapitre 16.


Ji ga tokou bour raï. Cho kyo cho kos chou. Mou-ryo hyakou sèn mân. Okou saï a-so-ghi. Jo sép-po kyo-ké. Mou-chou okou chou-jo. Ryo nyou o boutsou-do. Ni raï mou-ryo ko.

Depuis que j’ai atteint la bouddhéité, un nombre incalculable de kalpas s'est écoulé, des centaines, des milliers, des dizaines de milliers, des millions et des milliards d'asamkhya. Constamment, j'ai prêché la Loi, instruisant et convertissant d'innombrables millions d'êtres vivants, les faisant accéder à la voie du Bouddha, tout cela d'innombrables kalpas durant.

I do chou-jo ko. Ho-bèn guèn né-hân. Ni jitsou fou métsou-do. Jo jou chi sép-po. Ga jo jou o chi. I cho jinn-zou-riki. Ryo tèn-do chou-jo. Souï gonn ni fou kèn.

Pour sauver les êtres vivants, je parais entrer au nirvana, mais ce n’est qu’un moyen opportun, en vérité je ne rentre pas dans l’extinction. Je suis toujours ici à prêcher la Loi. Je suis constamment là, mais grâce à mes pouvoirs transcendantaux, je fais en sorte que – dans leur égarement - les êtres vivants ne me distinguent pas, même lorsque je suis tout auprès d’eux.

Hou kèn ga métsou-do. Ko kou-yo cha-ri. Guèn kaï é rèn-bo. Ni cho katsou-go chinn. Chou-jo ki chinn-boukou. Chitchi-jiki-i nyou-nân. Is chinn yok kèn boutsou. Fou ji chakou chinn-myo. Jig a ghyou chou so. Kou choutsou ryo-jou-sèn.

Quand la multitude réalise que je suis passé en extinction, de très loin et en tous lieux des offrandes sont faites à mes reliques. Les cœurs s’emplissent d’une grande aspiration, et la soif de me contempler saisit chacun. Quand les êtres vivants sont devenus des croyants sincères, qu’ils sont honnêtes et droits, que leurs intentions sont bienveillantes et que leur seul désir est de voir le Bouddha, sans hésitation aucune, même au péril de leur vie, alors, moi-même et l’assemblée des moines apparaissons ensemble sur le pic sacré de l’Aigle.

Ga ji go chou-jo. Jo zaï chi fou-métsou. I ho-bèn rik-ko. Guèn ou métsou fou-métsou. Yo-kokou ou chou-jo. Kou-ghyo chinn-ghyo cha. Ga bou o hi tchou. I sétsou mou-jo ho. Nyo to fou monn chi. Tân ni ga métsou-do. Ga kèn cho chou-jo. Motsou-zaï o kou-kaï. Ko fou i guèn-chinn. Ryo go cho katsou go. Inn go chinn rèn-bo. Nai choutsou I sép-po.

A ce moment, j’explique aux êtres vivants que je suis toujours là, sans jamais entrer dans l’extinction, mais que le pouvoir des moyens opportuns me permet parfois de paraître m’être éteint, et à d’autres moments non, et que si dans d’autres terres se trouvent des êtres vivants respectueux et sincères dans leurs désirs de croire, parmi eux également, j’irai prêcher la Loi inégalée. Comme vous n’avez jamais entendu parler de cela, vous supposez donc que je rentre dans l’extinction. Quand j’observe les êtres vivants, je les vois se noyer dans un océan de souffrances; je ne me révèle dons pas à leurs yeux, afin de susciter chez eux une soif de ma présence. Puis quand ils y aspirent de tout leur cœur, j’apparais enfin et prêche la Loi à leur intention.

Jinn-zou-riki nyo zé. O a-so-ghi ko. Jo zaï ryo-jou-sèn. Ghyou yo cho jou-cho. Chou-jo kèn ko jin. Daï ka cho cho ji. Ga chi do ân-non. Tèn-ninn jo jou-mân. Onn-rinn cho do-kakou. Chou-jou ho cho-gonn. Ho-jou ta ké-ka. Chou-jo cho you-rakou. Cho tèn ghyakou tèn-kou. Jo sas-chou ghi-gakou. Ou mân-da-ra ké. Sân boutsou ghyou daï-chou.

Tels sont mes pouvoirs transcendantaux. Durant des asamkhya de kalpas, j'ai constamment résidé sur le pic sacré de l'Aigle et en divers autres lieux. Quand les êtres vivants sont témoins de la fin d'un kalpa et que tout se consume dans un immense brasier, cette terre, qui est mienne, demeure paisible et sûre, emplie en permanence d'êtres célestes et humains.

Salles et pavillons dans leurs jardins et bosquets sont ornés de diverses sortes de joyaux. Les arbres précieux regorgent de fleurs et de fruits et les êtres vivants se divertissent à leur guise. Les divinités frappent les tambours célestes faisant constamment des musiques de toutes sortes. Une pluie de fleurs de Mandarava se répand sur le bouddha et la grande assemblée.

Ga jo-do fou ki. Ni chou kèn cho jin. Ou-fou cho kou-no. Nyo zé chitsou jou-mân. Zé cho zaï chou-jo. I akou-go inn-nèn. Ka a-so-ghi ko. Fou monn sân-bo myo.

Ma terre pure n’est pas détruite, alors que la multitude croit voir un brasier la consumer; angoisse, terreur et autres souffrances de toutes parts l’envahissent. Ces êtres vivants, aux diverses offenses, en raison de cause provenant de leurs mauvaises actions, passent des asamkhya de kalpas sans entendre mentionner le nom des Trois Trésors.

Chou ou chou kou-dokou. Nyou-houa chitchi-jiki cha. Sok-kaï kèn ga chinn. Zaï chi ni sép-po. Houakou-ji i chi chou. Sétsou boutsou-jou mou-ryo. Kou naï kèn bous cha. I sétsou boutsou nân tchi.

En revanche, ceux qui pratiquent les voies méritoires ont bon caractère, sont pacifiques, honnêtes et droits, me verront tous, ici, en personne, prêcher la Loi. Parfois, à l’intention de cette multitude, je qualifie la durée de la vie du Bouddha d’incommensurable, tandis que j’explique à ceux qui ne voient le Bouddha qu’après une très longue période, comme il est difficile de rencontrer le Bouddha.

Ga tchi-riki nyo zé. E-ko cho mou-ryo.

Le pouvoir de ma sagesse est tel que ses rayons sagaces resplendissent à l’infini. Je dois à une pratique très longue cette durée de vie d’innombrables kalpas. Vous qui êtes dotés de sagesse, n'ayez aucun doute à cet égard ! Chassez vos doutes à tout jamais, car les paroles du Bouddha sont vraies et ne sont pas fausses.

Nyo i zèn ho-bèn. I ji o chi-ko. Jitsou zaï nig onn chi. Mou no sék-ko mo. Ga yakou i sé bou. Kou cho kou-guèn cha.

Il est semblable à un médecin expérimenté, qui emploierait un moyen opportun pour guérir ses enfants à l’esprit égaré. Il se fait passer pour mort, bien qu’il soit vivant, sans que quiconque puisse affirmer qu’il ait menti. Je suis le père de ce monde, qui sauve ceux qui souffrent et sont dans l’affliction.

I bon-bou tèn-do. Jitsou zaï nig onn métsou. I jo kèn ga ko. Ni cho kyo-chi chinn. Ho-itsou jakou go yokou. Da o akou-do tchou. Ga jot chi chou-jo. Ghyo do fou ghyo do. Zouï o cho ka do. I sès-chou-jou ho.

A cause de la confusion où se trouvent les gens ordinaires, alors que je suis vivant, je laisse croire que je suis entré dans l’extinction. Car, s’ils me voient constamment, arrogance et égoïsme surgissent dans leurs esprits. Ils perdent toute retenue et s’abandonne aux cinq désirs et tombent dans les voies mauvaises de l’existence. Je distingue toujours parfaitement parmi les êtres vivants qui pratique la voie te qui ne la pratique pas. Pour répondre à leurs besoins d’être sauvés, je prêche diverses doctrines à leur intention.

Maï ji sa zé nèn. I ga ryo chou-jo. Tokou nyo mou-jo do. Sokou jo-jou bous-chin. Jou-myo mou-chou ko. Kou chou-go cho tokou. Nyo-to out chi cha. Mot-to chi cho ghi. To dân ryo yo jinn. Boutsou- go jip pou-ko. 

A tout moment je m’interroge : "Comment puis-je permettre aux êtres vivants d’accéder à la voie inégalée et d’acquérir rapidement le corps d’un bouddha ? »

(extraits du Sutrâ du Lotus, Indes savantes, 2007)

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<br /> <br /> "Certains d'entre vous se demandent sans doute comment il est possible d'obtenir des bienfaits en lisant des passages de sûtra dont on ne<br /> comprend pas le sens. Je tiens cependant à vous assurer que cette pratique procure immanquablement des bienfaits. Nichiren Daishonin dit : « Un bébé ne connaît pas la différence entre<br /> l’eau et le feu, ni entre un médicament et un poison. Mais quand il tête le lait maternel, il est  nourri et sa vie se développe. Même sans avoir étudié les sûtras<br /> Agon comme le fit Shariputra, même sans comprendre le sûtra Kegon comme l’avait compris le bodhisattva Gedatsugatsu, et même sans avoir avoir appris par cœur, comme l’avait fait le<br /> bodhisattva Monju, tous les enseignements sacrés exposés par le Bouddha de son vivant, en entendant ne serait-ce qu’un seul caractère ou une seule phrase du Sûtra du lotus, on ne peut manquer<br /> d’atteindre la boddhéité. » (L&T, vol. 7, p. 136) De même qu'un bébé grandit sans même en avoir conscience en buvant du lait, si vous récitez de tout votre cœur la Loi merveilleuse<br /> avec foi dans le Gohonzon, votre vie se mettra immanquablement à rayonner de bonne fortune et vous aurez des bienfaits incommensurables.<br /> <br /> <br /> Prenons un autre exemple : les chiens savent communiquer avec les chiens, de même que les oiseaux ont leur propre langage qui leur permet de<br /> communiquer entre eux. Alors que les êtres humains ne comprennent pas ces langages, les chiens et les oiseaux parviennent à communiquer avec leurs congénères. De même, si certains ne comprennent<br /> pas le jargon scientifique ou une langue particulière, d'autres peuvent très bien communiquer entre eux avec ces langages. D'une certaine façon, on peut dire que, lorsque nous faisons<br /> gongyo et récitons daimokou, nous parlons la langue du monde des bouddhas et des bodhisattvas."<br /> <br /> <br /> extraits de http://www.acep-vpc.com/text/Hoben_intro.php<br /> <br /> <br /> <br />
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