L' offrande de la lumière
« Réciter le nom du Bouddha, lire le Sûtra ou simplement offrir des fleurs ou brûler de l’encens, tous ces actes seront sources de bienfaits et de bonne fortune dans votre propre vie. »
(Sur l'atteinte de la boddhéité GZ, p.383)
Lorsque nous commençons à pratiquer, nous retrouvons rapidement en présence d’une installation bouddhique où cohabitent de l’eau, un gong, de l’encens, du feuillage et des fruits.
Que revêtent-ils ? Quelle importance devons-nous leur accorder ?
Il existe d’abord les trois offrandes principales ; celle de la lumière, du parfum et des fleurs. Elles symbolisent les trois réalités, les trois propriétés et les potentiels inhérents à la nature de bouddha.
L’offrande de la lumière se concrétise le plus souvent sous la forme d’une ou deux bougies que l’on allume au début de la récitation de daimoku et que l’on éteint à la fin de la pratique.
Un Sûtra raconte l’histoire d’une femme pauvre qui, pour pouvoir allumer une lampe à huile en l’honneur du Bouddha qui passait dans sa ville, avait vendu ses cheveux. A l’arrivée du Bouddha, un vent puissant s’est levé et a éteint toutes les flammes sauf celle offerte par cette femme. Cette lumière symbolise la sagesse ou l’illumination du Bouddha et la recherche de l’enseignement.
Les enseignements bouddhiques relatent l’histoire d’une vieille femme, très pauvre, qui fit au Bouddha une offrande d’huile de lin, combustible d’une lampe qui resta allumée toute la nuit en témoignage de sa sincérité et de sa foi profonde. (3è civ’, N°391, mars 1994). Elle désirait obtenir la sagesse afin d’éliminer tous les doutes dans sa prochaine vie.
Le plus important est le cœur, si la base de notre offrande est le désir sincère d’offrir de la lumière, nous pouvons utiliser la lumière électrique. Par ailleurs, si nous craignons de provoquer un incendie, nous ne sommes pas obligés d’utiliser l’encens et les bougies.
Extraits de La graine de l’Eveil, N°36