L'offrande du parfum

Publié le par kpalimetite.over-blog.org

L’offrande du parfum se réalise en brûlant de l’encens. En général, on en offre un à trois bâtons (pas plus, sinon il risque d’y avoir trop de fumée) durant Gongyo du matin et celui du soir. Contrairement à l’usage, on le met à consumer à plat car cette position permet d’éviter d’abîmer l’autel bouddhique ou le Gohonzon avec des cendres.

On trouve l’origine de cette offrande dans les premiers temps du bouddhisme. On brûlait de l’encens afin de chasser les mauvaises odeurs dues à la chaleur étouffante, mais aussi pour louer le bouddha.

De nombreux sûtras, dont le Sûtra du Lotus, font référence à cette pratique, par la suite on l’utilisa aussi pour évaluer le temps de récitation de daimoku. Il est en outre important d’utiliser un encens qui parfume agréablement le lieu de pratique. Le Sûtra du Lotus enseigne : « Si l’on fait brûler de l’encens de qualité supérieure dans un récipient magnifique, paré de tous les trésors, il s’agit d’une offrande à toutes les divinités bouddhiques. » (Myoho Renge Kyo Kaiketsu, p.517)

Extraits de 3e Civ’, Aout 1994, p. 34,

 3e Civ’, Juillet 1994, p. 3O

et photocopie « Rituel quotidien » (Veuillez nous excuser pour le manque de données sur cette feuille qui circule au Togo)

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