La question de la mort a des répercussions sur la vie

Publié le par kpalimetite.over-blog.org

D. Ikeda : Rien en ce monde n’est plus certain que notre propre mort. Le plus important est donc que, dès aujourd’hui, sans hésitation, nous fassions de notre mieux pour accumuler les « trésors du cœur » qui dureront pour l’éternité.

Cependant la plupart des gens négligent cet aspect fondamental de leur vie et passent tout leur temps à rechercher des plaisirs éphémères et futiles si on les compare à la question essentielle de la vie et de la mort. Nous en acquerrons la certitude au moment de notre mort.

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Un personne qui travaille auprès de malades en phase terminale a dit un jour :

« Lorsque la fin de votre vie s’approche, c’est comme si soudainement toute votre existence défilait en un vaste panorama devant vos yeux. A ce moment précis, peu importe si l’on a dirigé une grande entreprise ou réussit en affaires. Seule nous tient à cœur la façon dont nous avons vécu et dont nous avons considéré les autres. Leurs avons-nous témoigné amour et gentillesse ou les avons-nous traités avec mépris ? On éprouve la satisfaction d’être resté fidèle à ses convictions ou le regret douloureux de les avoir trahies. Ce sont ces aspects humains de notre vie auxquels chacun de nous se trouve soudainement confronté au moment  de sa mort. C’est la caractéristique même de la mort. »

 

[…] Avoir pleinement conscience de ce phénomène de la mort, et le comprendre, est précisément ce qui nous permet d’élever notre état de vie. En effet, c’est seulement lorsque nous prenons réellement conscience du caractère inéluctable de la mort que nous commençons à rechercher « quelque chose d’éternel », et que nous décidons d’utiliser au mieux chaque instant de notre vie. »

 

Extrait de « La sagesse du Sutra du Lotus », vol.4, p.133

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