Parchemin et Butsudan

Publié le par kpalimetite.over-blog.org

 

Dans le Gosho « Réponse à Kyô'ô », Nichiren Daishonin dit également : « Moi, Nichiren, ai inscrit ma vie à l’encre sumi afin que vous puissiez y croire de tout votre cœur ». Etant la concrétisation de la vie de Nichiren Daishonin, le Gohonzon est le point de convergence de tous les croyants de la SGI.

 

Pratiquer devant le Gohonzon n’étant en rien différent de se trouver face à Nichiren Daishonin, l’autel devrait être installé à l’endroit que nous réserverions à un invité d’honneur. Le Gohonzon est enchâssé dans un petit autel en bois que l’on appelle butsudan. Même si le butsudan d’un nouveau membre est modeste, il ne devrait pas moins refléter le sentiment de profond respect de la personne pour le Gohonzon…

 

Tous les gestes d’offrande au Gohonzon que nous réalisons sont des moyens, pour nous, d’exprimer notre esprit de profonde reconnaissance envers les trois trésors : Elles nous aident aussi à développer notre propre état  de Bouddha. […]

Très concrètement, ces actions nous aident à établir un bon contact avec le Gohonzon. Enfin, nous recherchons tous à établir envers le Gohonzon une croyance pure, toujours renouvelée et totale. Nos offrandes sincères nous y aiderons… Sans aucun doute, avec une profonde confiance dans le Gohonzon, des résultats positifs tangibles viendront couronner nos efforts. En ravivant chaque jour ce sentiment, efforçons-nous d’approfondir notre lien avec le Gohonzon par la récitation de gongyo et de daimoku…

 

Protéger le Gohonzon, c’est protéger sa vie, tout simplement. Par la loi de cause à effet, la vie de Nichiren Daishonin inscrite dans le Gohonzon est aussi notre vie. En pratiquant devant le Gohonzon, nous essayons de faire fusionner notre Gohonzon intérieur et celui qui est enchâssé dans notre butsudan. Mieux le Gohonzon est installé, plus il est agréable de pratiquer, plus nous ressentons d’harmonie. A la manière dont nous traitons le Gohonzon, on peut voir comment nous considérons notre propre vie. Si vous avez chez vous un tableau que vous aimez beaucoup, qui éveille des émotions profondes, vous n’allez pas le ranger au fond d’un placard ou le laisser sous la poussière, vous le mettrez plutôt en valeur dans votre appartement, vous l’éclairerez le mieux possible et ferez en sorte de ne pas l’abîmer. Le Gohonzon possède la capacité d’éveiller notre état de Bouddha. N’est-ce pas là l’objet le plus précieux ? Lui apporter tous nos soins, en fait, c’est mettre en valeur notre propre vie. Mais, bien entendu, la meilleure protection, c’est la pratique quotidienne, matin et soir. Car le Gohonzon lui-même ne peut nous donner de résultats si nous ne faisons que le mettre en valeur et l’admirer. Pour élargir nos capacités, changer nos états de vie et protéger notre vie de nos états négatifs, il faut la pratique de Shin, Gyo, Gaku (foi, pratique, étude). C’est la meilleure protection que nous puissions donner à notre vie.

Extraits de 3e Civ’, Aout 1994, p. 34,

 3e Civ’, Juillet 1994, p. 3O

et photocopie « Rituel quotidien » (Veuillez nous excuser pour le manque de données sur cette feuille qui circule au Togo)

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