A propos de l’éternité de la vie

Publié le par kpalimetite.over-blog.org

 

cellule     Patrice Becquet : […] Les scientifiques sont remontés jusqu’au « big bang » (théorie de la formation de l’univers la plus communément retenue de nos jours), par exemple, mais le « big bang » n’est pas conçu comme le début de la vie, ils savent bien qu’il y avait un avant « big bang ». Simplement les connaissances actuelles ne permettent pas d’imaginer comment c’était avant, mais de toute évidence il y a un avant « big bang ». Se pose alors la question de « remonter jusqu’où ». Le terme sans commencement nous dit que l’on peut remonter éternellement. En fait il y forcément éternité de la vie, parce que s’il y avait un commencement il y aurait donc un point de départ, c'est-à-dire un évènement qui vient de rien. Et s’il y a la possibilité d’un évènement qui vient de rien, il n’y a plus de causalité. Si cet évènement ne venait de rien, d’autres pourraient aussi venir de rien, et du coup la causalité serait annulée complètement. Or cette causalité on peut la vérifier tout le temps. Toute la science moderne est basée sur la causalité.

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[…] D’un autre côté, il n’y a pas de fin non plus : il ne peut pas y avoir une cause qui ne donnerait pas d’effet. Donc la vie est forcément éternelle.

Cela nous ramène à notre vie à nous. Le bouddhisme dit qu’il en va de même pour l’être humain, il n’y a pas de commencement, il n’y a pas de fin, donc c’est à concevoir comme un ruban infiniment long dont une face est la vie, et l’autre la mort. Tantôt, nous nous manifestons sous l’aspect de la vie, tantôt, nous disparaissons, c’est l’aspect de la mort, et ça continue infiniment. »

 

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