Mort : éternité de la vie, causalité, karma

Publié le par kpalimetite.over-blog.org

« De nos jours bien des gens semblent croire que notre vie se limite à notre existence présente. Or, si la vie n’est pas éternelle, comment expliquer les inégalités qui existent dès la naissance ? Cette question reste ouverte.

Certains naissent au Japon, d’autres à Hong Kong et d’autres encore en Amérique. Il y a des gens qui voient le jour dans des pays où sévissent guerre et famine. De même, certains enfants naissent dans des familles riches, d’autres dans des familles pauvres. Certains sont atteints dès leur naissance de maladie incurables ou de handicap physiques ou mentaux. Les conditions dans lesquelles nous venons au monde, de même que notre visage et notre apparence physique, sont infiniment variés. Tout cela est manifestement un résultat du karma que chacun de nous a accumulé avant sa naissance.

Si les êtres humains étaient créés par un dieu omnipotent, ils devraient tous naître égaux. Et si notre existence se limitait à cette vie-ci, comment ceux qui sont nés sous une mauvaise étoile pourraient-ils s’empêcher d’éprouver de la rancune envers leurs parents, de ressentir un sentiment accablant d’impuissance ou bien encore de rechercher plaisir et vie facile, en considérant que tout, dans la vie, n’est qu’un jeu ?

Si nous nous interrogeons profondément sur l’origine de notre karma, nous réalisons qu’elle ne peut se situer uniquement dans cette vie-ci. Force est de reconnaître que la vie est éternelle. »

[…] Notre karma se forme par l’accumulation de 3 types d’actions – nos actes, nos paroles et nos pensées- ce que nous avons fait, ce que nous avons dit et ce que nous avons pensé ou ressenti.

Par exemple, des actes tels que tromper les autres, les rendre malheureux, ou leur ôter la vie, créent un karma négatif. La cause qui engendre le karma négatif le plus grave, c’est de se laisser influencer par des enseignements erronés et s’opposer à la Loi correcte – parce que cette action va diamétralement à l’encontre de la Loi fondamentale de la vie.   

            Quant à ce qui se passe après la mort, notre vie se fond dans le vaste univers. Le président Toda disait que la mort était un peu comme si l’on allait dormir le soir et que renaître était comme se réveiller régénéré par le sommeil pour entamer une nouvelle journée. La vie est comparable à un cycle perpétuel de sommeil et de réveil.

            Ce qu’il importe de comprendre ici, c’est que notre karma ne disparaît pas lorsque nous mourons ; il se perpétue dans la vie prochaine : c’est un peu comme si l’on avait emprunté de l’argent à quelqu’un un jour : la dette n’est pas éteinte lorsque nous nous réveillons le lendemain. De même les souffrances de cette vie se poursuivront dans la prochaine. Si l’on meurt en se tordant dans d’affreuses souffrances en cette vie-ci, on renaîtra en ayant enduré les mêmes souffrances dans la prochaine. Si l’on meurt le cœur empli de haine ou en nourrissant une amère rancune contre d’autres personnes, on ne pourra s’empêcher de haïr les autres à nouveau dans la vie suivante. La mort n’offre aucune échappatoire à notre karma. C’est la raison pour laquelle le suicide ne délivre pas de la souffrance.

            En revanche, si nous avons atteint un solide état de bonheur et si nous terminons nos jours en goutant une joie profonde, alors nous renaitrons dans des circonstances favorables et nous nous dirigerons sur la voie d’une existence heureuse.

[…] Même dans l’état où notre vie se fond dans l’univers – après notre mort et avant notre renaissance – nous pouvons toujours ressentir de la souffrance. C’est un peu comme les cauchemars qui nous hantent lorsque nous sommes aux prises avec un terrible problème dans  notre vie.

[…] Cela étant, existe-t-il un moyen de transformer son karma et de parvenir au bonheur ? La réponse oui. Nichiren Daishonin a révélé le moyen qui nous permet à nous, qui vivons à l’époque des derniers jours de la Loi de transformer notre karma. Ce moyen est précisément de réciter daïmoku devant le Gohonzon et d’enseigner la Loi correcte aux autres. Ce mode de vie correspond au bien suprême et est en accord avec la loi de la vie elle-même. C’est également le seul moyen d’atteindre un état de bonheur éternel et de joie durable.

[…] Le bouddhisme enseigne clairement que celui qui persévère dans sa croyance jusqu’à la fin de ses jours transformera les effets négatifs de ses causes passées en les vivant sous une forme allégée. Cela signifie que nous pouvons complètement transformé notre karma négatif hérité du passé – karma qui n’aurait normalement été possible d’effacer qu’au fil de nombreux cycles de naissances et de morts et de longs et pénibles éons – et atteindre la bouddhéité en cette vie-ci.

[…] En fait, nous sommes bouddha dans la vie comme dans la mort. De plus, à titre de preuve, la famille et les êtres chers qui survivent au membre défunt deviendront heureux, sans aucune exception. Par conséquent même si nous rencontrons des obstacles et des persécutions au cours de notre pratique – même si nous avons l’impression que la vie n’est qu’une série interminable d’épreuves – il ne faut jamais abandonner la pratique. Les difficultés constituent une occasion de transformer son karma. Du point de vue de l’éternité de la vie, nos souffrances en cette vie ne durent qu’un instant. Or, nous nous efforçons d’atteindre un bonheur qui durera éternellement.

 

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Extraits de « La nouvelle révolution humaine » vol. 3 de D. Ikeda.

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